Jack Dridge

Moi qui je suis ? Tu ne le sais pas encore ? Et bah ça ne va pas tarder ! Grand farceur dans l’âme. J’aime rire des gens. Sans me moquer bien sur, on a tout nos manies, notre façon de faire et je fais bien remarquer à tout le monde qu’on est pas parfait. Je fais beaucoup de gaffes, très maladroit. C’est ce qui fait mon charme à vrai dire. Je ne peux pas être sérieux plus de 2 minutes, c’est trop pour moi. Les filles me disent chieur mais dès qu’elles peuvent, elle s’empresse de se jeter sur moi quand je larguais mon ancienne copine. Et oui, qu’elles sont magnifique ces tigresses mangeur d’homme. Malines surtout.
Oh et j’oublie. Un grand dragueur aussi. J’aime bien qu’on me remarque. Toujours au top niveau, avec des fringues à la mode qui m’ont valu un prix exorbitant mais je m’en fou, ce n’est pas moi qui paye. Après tout, des parents, ça sert à quoi sinon à nous faire plaisir ? Je m’aime, j’ai des réponses à tout, pour toi, partout. J’ai une très grande modestie comme vous avez pu le constater. De l’ironie ? Oui bien sur comme si j’allais me traiter de merde tout le temps, ce n’est pas mon genre, je sais très bien que je n’en suis pas une voyons. Cela ne sert à rien de se mentir à soi-même sinon à se faire du mal et les autres joués avec votre faiblesse. On se moque de moi ? C’est bien moi aussi ! Comment ne pas rire quand je me prends un poteau ou que ma langue fourche ou que je dis quelque chose qui ne doit pas se dire. Maladroit dans l’âme on me changera et puis…je n’ai pas envie de changer pour les gens qui ne m’aiment pas !

Moi ? Que dire à part que je suis beau ? Que dire à part que je ne ressemble plus à ce petit bonhomme gringalet aux cheveux en bataille. Non maintenant je suis parfait. Avec un de ces sourires ravageur qui font rougir les filles. Maintenant je peux en foutre un part terre à la seconde….ahah moi me vantait ? Non jamais ! Je reste simple tout de même comme garçon malgré mes habits de marques. Oui je suis simple dans ma tête, cherche pas avoir le plus de filles, ou le plus de potes, je prends ce qui vient à moi, ce qui sont attirés par mon regard bleu acier qui vous cille et vous détaille sur toutes les coutures. Non je ne vous juge pas, je m’identifie en personnage. Je serais plus sérieux face à un gars qui s’approche avec son air de bagarreur. La je fais rouler mes muscles, me redressant de tous mes 1m75 et je lui décoche un regard de tueur. Ahah j’aime me faire passer pour ce que je suis pas. Mais ça impressionne toujours les gens pour qui je suis un étranger. Par contre quand on connait le personnage, ce n’est pas la même histoire. Je parle trop je parle trop et alors ? Je vous ai dit ce que vous voulez non ? Bon en résumer je fais 1m75, musclé, yeux bleu, blond, beau, et puis...bye by à by une prochaine fois !

D’une petite taille, gringalet et surtout décoiffé. J’avançais dans la cours de récréation avec appréhension. Mon cœur battait la chamade alors que mes beaux yeux d’un bleu acier papillonnaient d’élèves en élèves avec inquiétude.
Des remarques :

Des rires et surtout…elle ! Je crois bien que c’est la seule fille qui m’a marqué jusqu’à aujourd’hui. Mon cœur eut un raté. Je n’avais que 8 ans. Mes cheveux blonds en bataille me donnaient l’air d’un pauvre intello avec mon complet comme si j’allais dans une soirée de haute importance. Elle posa un bref instant son attention sur moi avant de continuer de parler à ses copines. Ce petit instant, ce petit regard rien que pour moi je ne l’oublie pas. En silence, dans mon coin, je nourris alors mes plus beaux rêves, mes espoirs les plus fous. La cloche sonna, c’est la rentrée et la boule au ventre je m’avançais vers ma classe qui m’avait été désigné. Elle était la, dans les rangs. Je n’avais juste qu’un pas à faire, la frôler et elle se retournerait vers moi, surement avec un large sourire, heureuse que je l’aborde. Quelqu’un me fit un croche-pied. Partant en avant, je m’affalai lamentablement sur elle. Elle poussa un cri et s’échappa de mes bras, me laissant retomber au sol, la tête la première. Déjà le premier jour et mes lunettes étaient cassés. Je sentais bien que mes parents allaient se ruiner à me racheter des lunettes tous les mois.

Les jours passaient mais elle était toujours aussi loin de moi. Pourtant on était voisin dans la classe, elle se retrouva toujours avec moi en sport. Mais elle ne s’approcha presque jamais de moi, les cours se faisaient dans un silence complet et elle me tournait à moitié le dos. Elle avait peut-être peur que je remarque son sourire, trop heureuse d’être à côté de moi. En sport elle n’osait pas me toucher, j’avais beau lui dire que ça me gênait pas, quand il y avait un exercice à faire à deux, on le faisait individuellement. Par contre ! J’adorai les interros, elle était plus proche de moi, me jetai des regards. Et mon cœur chaviré. Elle m’aimait j’en étais sur.

La déception m’atteignit plus tard. Les autres me poussaient à la voir, à aller lui dire mes sentiments. Je n’osai pas mais pourquoi ? Je savais très bien qu’elle était folle de moi. Mon regard se posa un bref instant sur elle. On était dans la cours, on venait d’avoir mangé. Elle discutait toujours avec ces copines, lançant ses cheveux bruns en arrière pour dégager son joli visage. Elle était belle, trop belle. Je finis par m‘approcher, encourager par mes soi-disant amis derrière moi. Ma main se posa sur son épaule et elle se retourna, un peu apeuré. Elle avait peur que je lui dise qu’il n’y aura rien entre nous, s’était sur. Ces copines se mirent à rire, je comprenais pas pourquoi mais qu’importe, mon regard plongé dans le sien, un large sourire fendit mon visage dévoilant mon appareil dentaire.

VLAMMM !! Une violente gifle m’atterrit sur le visage, ahuri je reculai surpris. Elle était en colère.

Et elle s’en alla accompagnée de sa troupe. Vouté, souffrant, meurtri intérieurement. Je n’osais plus la regarder, une larme perla ma joue et je partis en courant de la cours, m’enfuyant pour ne pas avoir face à cette honte. L’école se finit en drame. Tout le monde se moquait de moi ouvertement. Elle n’était plus à côté de moi, je devais supporter la grosse Peggy la moche avec ses dents en avant. J’avais hâte que cet enfer se termine !

Ma mère n’avait plus aucun contrôle sur moi. Elle pleurait sans arrêt en voyant tous le fric que je dépensais pour ma coiffure et mes habits. J’étais devenu un autre gosse. Le gosse de riche au look de bad boy. Ce n’est pas pour autant que je me suis renfermé. Loin de là. Je donnais une nouvelle chance aux gens. J’étais cool, gentil et loyal. Ce qui m’avait connu avant me traiter encore de tous les noms car je les faisais sacrément payer ce qu’il m’avait fait. La fille qui illuminait mes rêves ? Elle est passée une fois dans mon lit par contre ces photos à poil passe toujours sur internet. J’avoue, j’étais vache mais je n’avais pas mérité cette gifle.

Voila, enfin la rentrée des classes. Terminal S cette fois. Ma bande de pote se mit à rigoler en me voyant débarquer en catastrophe. Oui, on ne se refait pas. J’avais beau changer mon look être devenu un gars cool et beau gosse mais j’étais toujours aussi maladroit et hilarant. Je souris en les voyants les saluant vite fait avant de me précipiter pour aller voir Marianna. La pauvre, elle était en pleur. Je venais de la plaquer juste avant le retour au lycée, je ne supportai pas l’idée de rester avec une personne alors que je l’avais trompée cent mille fois…bon ok j’exagère, faute de n’avoir pas de nombre à donner. M’asseyant en vitesse à ses côtés, elle leva son regard embué de larme vers moi avant d’éclater dans un nouveau sanglot.

Vlammm allait encore une paire de gifle. Elle se releva en vitesse et me fusilla du regard alors que j’essaye de me remettre de sa baffe, les filles, ce n’est pas facile tous les jours !

Oui ça j’avais compris, je fis un charmant sourire, me relevant avant de poser une main sur son épaule.

Ahaha j’aime, j’aime, j’aime. Et me voila reparti pour une nouvelle année de folie. Soudain j’intercepte une conversation.

En effet ça avait l’air génial. Direction, l’aéroport que je vois un peu ce que c’est ce truc.

Et voici comme je fus embarqué dans le vol de l’A16Z48. Merci d’avoir tout lu je sais ma vie est loin d’être intéressante mais je l’aime !